Johanne Maheux

Peinture

Johanne Maheux est née à Saint-Joseph-de-Beauce et vis à St-Georges depuis maintenant 33 ans. Passionnée par l’art depuis son enfance, elle a d'abord étudié en service social et travaillé pendant 35 ans dans le réseau de la santé. Parallèlement à son travail, elle a fait des études en art, d’abord un certificat à l’Université de Chicoutimi et en 2018, un programme court de 2e cycle en Étude de la pratique artistique à l'Université du Québec à Rimouski. Elle a présenté une dizaine d’expositions solos et participé à plus d’une centaine d’expositions collectives à travers le Québec. Elle a obtenu plusieurs prix dont le grand prix du jury du concours Chaudière-Appalaches en œuvres en 2019 et le prix de la MRC Beauce-Sartigan en 2020. Elle siège de façon régulière sur des jurys de sélection. Depuis trois ans, elle se consacre à sa pratique artistique et a fondé, en 2021, avec une amie artiste, l’Atelier Joual Vert, un atelier d’art communautaire ouvert à tous, partageant ainsi sa passion pour la création comme source de bien-être.

Démarche artistique

Le monde est mon laboratoire.

Animée par le désir de donner un sens à ma pratique artistique et de faire quelque chose d’utile, j’aime l’idée de laisser une trace de ce présent où je vis.


Influencée, entre autres, par Edward Hopper et Jean-Paul Lemieux, je m’intéresse particulièrement aux espaces investis par l’homme. Dépeindre le quotidien à la fois si ordinaire et si singulier, voilà ce qui m’inspire. Je me laisse imprégnée de ces différents lieux et par la photographie, je tente d’en tirer l’essentiel. Une fois dans l’intimité de mon atelier, je réinvente et transforme la scène, laissant ainsi mon inspiration créer l’ambiance. Je travaille à l’acrylique, le pastel et le bâton à l’huile.

Description de votre projet d’exposition

Traces d’humanité

Inspirée depuis toujours par les lieux habités par l’homme, les prémices de la série Traces d’humanité ont vu le jour il y a déjà quelques années.  Latente, et ne demandant qu’à s’exprimer, c’est en 2020 qu’elle a pris tout son sens. 

Alors que le monde était en crise, que nous faisions face à l’incertitude et l’isolement, un questionnement s’est imposé, me laissant perplexe face à ma perception de l’humanité. Et si le monde disparaissait un peu plus chaque jour?  Et si demain je me retrouvais seule? Que resterait-il de nos racines, de notre œuvre et de notre passage? Que resterait-il de nous?

©2023 Artistes et Artisans de Beauce

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