Danielle Robinson
photographie, montage numérique
Native de Montréal et retraitée de la Société de transport de Montréal, elle a choisi de s’installer en 2019 dans son nouveau coin de pays, à St-Joseph-de-Beauce. La photographie est pour elle un passe-temps et son appareil photo est l’outil qui lui permet de capter et de préserver ses moments d’émerveillement. Elle est tout autant fascinée par les scènes émouvantes que lui offrent les rivières au fil des saisons que par les ombres et les reflets. Ses clichés lui permettent de rapporter chez elle bien plus que des souvenirs. Ces derniers, découpés et rassemblés numériquement, lui permettent de créer des univers surréalistes mettant à profit son imaginaire. Rêveuse, introspective et à la recherche du merveilleux, elle aime donner une ambiance féerique à ses paysages ou encore créer des personnages et des scènes porteuses de symboles et de bien-être à ceux qui prendront plaisir à les regarder. Les œuvres qui en ressortent sont majoritairement accompagnées de courts récits qu’elle compose afin de partager les émotions qui l’ont habitée durant leurs créations.
| Démarche artistique | Mon appareil photo et mon ordinateur me permettent de me connecter au vivant, de collecter des émotions et d’exprimer mes préoccupations sociales et environnementales. J’observe et j’illustre ainsi un point d’équilibre entre l’humain et la nature qui l’entoure. Les ombres, les reflets, les inondations, les nuages et autres éléments naturels éveillent mes sens et mon imaginaire. Lorsque je capte l’un d’eux et que je le manipule en post-traitement, je lui révèle mon attachement. Je veux mettre de l’avant ses formes, ses couleurs et ses vibrations. Je tente d’en faire ressortir des textures afin de le dégager du simple rendu photographique. Je veux le dévoiler autrement afin d’ouvrir un dialogue et une prise de conscience sur sa beauté, ou encore sur les enjeux qui le guettent. Lorsque je consulte mes fichiers pour y faire la sélection d’une photo, je dois faire abstraction de sa seule représentation. Je dois me laisser guider par un détail ou une émotion qui se révélera pleinement une fois que je l’aurai fait évoluer. Parfois, un seul cliché sera nécessaire à la mise en œuvre et, d’autres fois, j’en superposerai plusieurs afin d’élaborer une scène surréaliste que je conclurai par la rédaction d’un court récit. Mon art est une expérimentation personnelle, une introspection et une quête afin d’établir une connexion réelle avec ce qui m’entoure, de m’engager à sa préservation et de susciter une prise de conscience. Chaque fois que je sais voir au-delà du simple coup d’œil et de l’objectif, ma créativité s’éveille et évolue. Elle me permet de m’ouvrir aux multiples possibilités que je prends plaisir à partager. |
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| Description de votre projet d’exposition | « QUAND LA CHAUDIÈRE PREND SES AISES » Cette série présente une dizaine de photographies, imprimées sur acrylique, dans des formats 12 x 18 po, 16 x 24 po et 20 x 30 et 12 x 18 pouces. La thématique exprime la beauté enchanteresse du paysage joselois, dans le secteur de la rivière Calway, lors du débordement de la rivière Chaudière. Les photos ont été prises durant les inondations autour de chez moi, à Saint-Joseph-de-Beauce. Alors que la rivière Chaudière est connue pour ses conséquences désastreuses chez plusieurs riverains, je veux la présenter avec ses bons et ses beaux côtés; ceux où elle transforme les paysages en scènes féériques, où elle nettoie les champs, les fertilise, nourrit la flore et attire la faune. J’ai ajouté en post-traitement un rendu légèrement bucolique afin de me permettre de prolonger et d’exprimer mon état de rêverie lors de la prise de ces clichés. Ces paysages ne sont ni exclusifs à ma municipalité, ni à ma région. Les riverains de plusieurs localités connaissent bien ces débordements, mais prennent-ils le temps de les contempler et de découvrir leur splendeur? La réflexion d’une maison, d’un arbre, d’une colline, ou autre sur un champ inondé se révèle et nous ouvre parfois les yeux sur une partie de notre environnement que nous n’avions jamais pris le temps d’observer. Je souhaite que ces photographies apportent un moment de calme et de sérénité aux personnes qui côtoient l’environnement où cette exposition sera présentée. |
